Artemisia : un duel pour l'immortalité
La première femme peintre qui gagna sa liberté à la force de son pinceau. En 1611, à Rome, dans un atelier du quartier des artistes, la jeune Artemisia se bat avec fureur pour imposer son talent. Son adversaire le plus redoutable n'est autre que son père, son maître, le célèbre peintre Orazio Gentileschi. Il voudrait cacher au monde la sensualité et surtout le génie de sa fille. Mais la vie va bouleverser ses plans...
Clara et la pénombre
Dans ce futur dangereusement proche, la représentation des corps ne fait plus recette au sein du marché de l'art, qui cote désormais des toiles humaines. Signées par de grands maîtres, elles sont louées, vendues, manipulées, livrées à tous les regards, à tous les fantasmes. Clara est modèle. Elle rêve d'être peinte par le dieu de l'art hyperdramatique : Bruno Van Tysch. Mais, tandis que la jeune toile est apprêtée dans un pavillon isolé aux abords d'Amsterdam, la Fondation Van Tysch est en émoi. Une oeuvre de grande valeur a été dérobée et détruite par un mystérieux meurtrier qui officie suivant des rites affreusement artistiques.
Concours pour le Paradis
"Tout était dévasté, consumé, calciné. C'est de cet enfer qu'allait renaître le Paradis". Dans le décor spectaculaire de la Venise renaissante, l'immense toile du Paradis devient un personnage vivant, opposant le génie de Véronèse, du Tintoret et des plus grands maîtres de la ville.
Corps royal des quêteurs (1) : La table du roi Salomon
Convaincu d'avoir été témoin d'un vol dans un musée, Tirso, jeune étudiant en histoire de l'art, est recruté par une organisation secrète. Le Corps Royal des Quêteurs a pour mission de récupérer les œuvres volées à l'État espagnol au fil des siècles. Tous les moyens sont bons, les plus dangereux comme les plus illégaux, ce que découvrira vite Tirso sur la piste de la légendaire table du roi Salomon.
Etre ici est une splendeur : vie de Paula M. Becker
Paula Modersohn-Becker, née le 8 février 1876 à Dresde et morte le 21 novembre 1907 (à 31 ans) à Worpswede, est une artiste peintre allemande, et l'une des représentantes les plus précoces du mouvement expressionniste dans son pays. Originaire de Dresde, Paula Becker s'engagea dans des études de peinture et rejoignit les artistes indépendants réunis dans le village de Worpswede, non loin de Brême, qui prônaient un retour à la nature et aux valeurs simples de la paysannerie. Elle y épousa le peintre Otto Modersohn. Le manque d'audace des peintres worpswediens, toutefois, la poussa à s'ouvrir aux inspirations extérieures et à effectuer des séjours répétés à Paris, auprès de l'avant-garde artistique. Les quatorze courtes années durant lesquelles Paula Modersohn-Becker exerça son art lui permirent de réaliser pas moins de sept cent cinquante toiles, treize estampes et environ un millier de dessins. Son style, particulièrement original, est le fruit d'influences multiples, aux confins de la tradition et de la modernité. Sa peinture présente des aspects mêlant l'impressionnisme de Cézanne, van Gogh ou Gauguin, le cubisme de Picasso, le fauvisme, l'art japonais ou encore l'art de la Renaissance allemande. La force expressive de son oeuvre résume à elle seule les principaux aspects de l'art au début du XXe siècle. Elle mourut prématurément à trente-et-un ans, des suites d'un accouchement. Jusqu'à aujourd'hui, elle reste assez peu connue au-delà des pays germanophones. Ce qui précède, c'est la fiche Wikipédia consacrée à l'héroïne du nouveau livre de Marie Darrieussecq. Bien sûr, cette biographie (nouveau territoire pour l'auteur de Il faut beaucoup aimer les hommes) reprend tous les éléments qui marquent la courte vie de Paula. Mais elle les éclaire d'un jour à la fois féminin et littéraire. Elle montre, avec vivacité et empathie, la lutte de cette femme parmi les hommes et les artistes de son temps, ses amitiés (notamment avec Rainer Maria Rilke), son désir d'expression et d'indépendance sur lesquels elle insiste particulièrement.
Fragonard : L'invention du bonheur
Paris 1761, dans le rougeoiement crépusculaire de la monarchie, une couleur nouvelle apparaît, un "jaune vie" éclatant, qui va révolutionner d'un sourire l'art pictural. Fragonard invente le bonheur, et Sophie Chauveau, avec le talent si particulier qui est le sien, brosse avec un formidable luxe de détails, la fresque foisonnante et méconnue de ses soixante-quatorze années d'existence. Du soleil de Grasse aux ruelles lugubres de la capitale, des ateliers de Chardin ou Boucher à l'école de Rome, d'un Louvre totalement inconnu, véritable cité des artistes, aux intrigues assassines des salons du Paris pré-révolutionnaire, des horreurs de la Terreur aux diktats imprévisibles de l'Empire, Jean-Honoré Fragonard traverse miraculeusement un demi-siècle de chaos. Eternel amoureux d'une famille recomposée très particulière et de la ribambelle d'animaux qui l'entoure, Fragonard est le jouet des caprices des puissants mais ne se soumet qu'à son seul désir : peindre. Précurseur des impressionnistes, premier conservateur du futur musée du Louvre par la grâce de Napoléon avec le soutien actif de David, il pose un regard nouveau sur l'amour, ivre de couleurs et de lumière.
Gabriële
Septembre 1908. Gabriële Buffet, femme de 27 ans, indépendante, musicienne, féministe avant l'heure, rencontre Francis Picabia, jeune peintre à succès et à la réputation sulfureuse. Il avait besoin d'un renouveau dans son oeuvre, elle est prête à briser les carcans : insuffler, faire réfléchir, théoriser. Elle devient « la femme au cerveau érotique » qui met tous les hommes à genoux, dont Marcel Duchamp et Guillaume Apollinaire. Entre Paris, New York, Berlin, Zürich, Barcelone, Étival et Saint-Tropez, Gabriële guide les précurseurs de l'art abstrait, des futuristes, des Dada, toujours à la pointe des avancées artistiques. Ce livre nous transporte au début d'un XXe siècle qui réinvente les codes de la beauté et de la société. Anne et Claire Berest sont les arrière-petites-filles de Gabriële Buffet-Picabia
La beauté des jours
Jeanne mène une vie rythmée par la douceur de l’habitude. Elle était jeune quand elle a épousé Rémy, ils ont eu des jumelles, sont heureux ensemble et font des projets raisonnables. Mais Jeanne aime aussi le hasard, les surprises de l’inattendu. L’année du bac, un professeur lui avait fait découvrir l’artiste serbe Marina Abramović. Fascinée par cette femme qui engage son existence dans son travail, Jeanne a toujours gardé une photographie de sa célèbre performance de Naples : comme un porte-bonheur, la promesse qu’il est possible de risquer une part de soi pour vivre autrement. Quand Jeanne s’amuse à suivre tel ou tel inconnu dans la rue ou quand elle calcule le nombre de bougies soufflées depuis son premier anniversaire, c’est à cet esprit audacieux qu’elle pense. Surtout cet été-là. Peut-être parce que, les filles étant parties, la maison paraît vide ? Ou parce que sa meilleure amie, qui s’est fait plaquer, lui rappelle que rien ne dure ? Ou parce qu’elle recroise un homme qu’elle a aimé, adolescente ? Jeanne se révèle plus que jamais songeuse et fantasque, prête à laisser les courants d’air bousculer la quiétude des jours. À travers la figure lumineuse de Jeanne et la constellation de personnages qui l’accompagnent et la poussent vers un accomplissement serein, Claudie Gallay compose un roman chaleureux et tendre sur la force libératrice de l’art, sur son pouvoir apaisant et révélateur. Et sur la beauté de l’imprévisible.
La Claire fontaine
L'homme qui venait de franchir la frontière, ce 23 juillet 1873, était un homme mort et la police n'en savait rien. Mort aux menaces, aux chantages, aux manigances. Un homme mort qui allait faire l'amour avant huit jours. En exil en Suisse, Gustave Courbet s'est adonné aux plus grands plaisirs de sa vie : il a peint, il a fait la noce, il s'est baigné dans les rivières et dans les lacs. On s'émerveille de la liberté de ce corps dont le sillage dénoue les ruelles du bourg, de ce gros ventre qui ouvre lentement les eaux, les vallons, les bois. Quand il peignait, Courbet plongeait son visage dans la nature, les yeux, les lèvres, le nez, les deux mains, au risque de s'égarer, au risque surtout d'être ébloui, soulevé, délivré de lui-même. De quel secret rayonnent les années à La Tour-de-Peilz, sur le bord du Léman, ces quatre années que les spécialistes expédient d'ordinaire en deux phrases sévères : Courbet ne peint plus rien de bon et se tue à force de boire ? Ce secret, éprouvé au feu de la Commune de Paris, c'est la joie contagieuse de l'homme qui se gouverne lui-même.
La Dame à la Licorne
Jean Le Viste, noble du Moyen Age, effectue la commande des tapisseries de La dame à la Licorne pour décorer sa riche demeure parisienne. Entre le peintre qu'il choisit pour dessiner les cartons, le marchand qui négocie, les artisans qui la réalisent, leurs épouses, filles et servantes, se déchaînent des sentiments de haine, de passion, de désir et de trahison.
La longue attente de l'ange
Venise à la fin du XVIe siècle. Le Tintoret, peintre volcanique, anticonformiste et plein d'ambition, s'est battu par tous les moyens pour asseoir sa réputation. A l'approche de la mort, il s'interroge sur son existence en tant qu'artiste et sa vie familiale mouvementée. Au cœur de ses pensées se trouve sa fille illégitime adorée, qui a appris la musique et la peinture à ses côtés : Marietta, l'incarnation de ses rêves et son œuvre la plus réussie.
La petite danseuse de quatorze ans
« Elle est célèbre dans le monde entier mais combien connaissent son nom'On peut admirer sa silhouette à Washington, Paris, Londres, New York, Dresde ouCopenhague, mais où est sa tombe'On ne sait que son âge, quatorze ans, et le travail qu'elle faisait, car c'était déjà un travail, à cet âge où nos enfants vont à l'école. Dans les années 1880, elle dansait comme petit rat à l'Opéra de Paris, et ce qui fait souvent rêver nos petites filles n'était pas un rêve pour elle, pas l'âge heureux de notre jeunesse. Elle a été renvoyée après quelques années de labeur, le directeur en a eu assez de ses absences à répétition. C'est qu'elle avait un autre métier, et même deux, parce que les quelques sous gagnés à l'Opéra ne suffisaient pas à la nourrir, elle ni sa famille. Elle était modèle, elle posait pour des peintres ou des sculpteurs. Parmi eux il y avait Edgar Degas. »Camille Laurens
La toile du paradis
Deux spécialistes de Rousseau sont conviés par un mystérieux collectionneur dans sa demeure de Bâle pour authentifier une oeuvre du peintre. Commence alors un véritable jeu de piste avec pour seul point de départ un roman anonyme en sept chapitres dont ils n'auront le droit de lire qu'un chapitre par jour et qui relate les derniers mois de vie du peintre jusqu'à sa mort en 1910. Coupés du monde, avec pour seule compagnie la toile de Rousseau, entre la jeune historienne japonaise Orie et son rival Tom, va naître une irrésistible attirance. Mais dans le monde plein de faux semblants des collectionneurs d'art, qui croire, et à qui faire confiance ?
Le chardonneret
Theo Decker a 13 ans. Il vit les derniers instants de sa vie d'enfant. Survivant miraculeux d'une explosion gigantesque en plein New York, il se retrouve seul dans la ville, orphelin, et se réfugie chez les parents d'un ami pour échapper aux services sociaux. Tout ce qui lui reste de sa mère, c'est une toile de maître minuscule qui va l'entraîner dans les mondes souterrains et mystérieux de l'art.
Le Comité Tiziano
Quand Louise Masterson, membre du prestigieux comité Tiziano, est retrouvée morte à Venise, poignardée dans un parterre de lis, les autorités italiennes exigent des réponses immédiates. Le général Bottando dépêche donc sur place son adjointe, Flavia, qui n'aura pas trop de l'aide d'Argyll, son ami anglais, pour démêler une affaire des plus complexes. Loin d'être une digne institution uniquement préoccupée d'authentifier les tableaux de Titien, le comité apparaît en effet comme un vrai panier de crabes, où d'éminents spécialistes se livrent des luttes sans grand rapport avec l’œuvre du maître. Mais de là à liquider des collègues ... Car ce n'est plus un, mais deux, puis trois cadavres d'historiens d'art qui sont bientôt découverts...
Le dernier des Weynfeldt
Adrian Weynfeldt, expert en art et dernier descendant d'une richissime famille suisse, mène une existence d'une régularité irréprochable au sein de la grande société zurichoise. Un soir, il se laisse charmer par une jeune femme qui s'invite à passer la nuit chez lui. Le destin de Weynfeldt sera désormais irréversiblement lié à celui de la mystérieuse Lorena. Un de ses amis proches le contacte afin de mettre aux enchères la fameuse Femme nue devant une salamandre de Félix Vallotton. Une vente qui promet de faire date dans le milieu de l'art. Il s'ensuit une série de péripéties, manipulations et retournements orchestrés avec subtilité par un Martin Sutter au sommet de son talent d'écrivain. Brouillant sans cesse les pistes, il joue avec le lecteur qu'il initie aux arcanes du marché de l'art, et maintient jusqu'à la dernière page un suspense maîtrisé à la perfection.
Le Paradis : un peu plus loin-
Le 7 avril 1803 naît à Paris la militante féministe et ouvriériste Flora Tristan, fille d'un officier péruvien au service du roi d'Espagne et d'une bourgeoise parisienne. Un siècle plus tard, le 8 mai 1903, son petit-fils, Paul Gauguin, meurt seul et presque aveugle dans son faré des îles Marquises. Le curieux rapport entre les deux dates, tout comme les liens de parenté entre le peintre et l'activiste politique ne sont ici que le point de départ d'un récit qui met en scène leurs vies parallèles et leur destin commun.
Le passeur de lumière : Nivard de Chassepierre, maître verrier
Dans la violence mystique du douzième siècle, Nivart de Chassepierre, jeune maître verrier, animé par une passion presque charnelle pour le verre, devra aller jusqu'en Orient pour terminer son œuvre. Il s'engagera dans un périple auquel participeront de grands chevaliers. Périple qui les conduira à Constantinople, à Jérusalem, en Afrique, pour trouver les plus grands secrets du vitrail et des couleurs, et les ramener en France. Après des douleurs physiques et morales atroces, il sera lui-même transformé, purifié suffisamment pour devenir un des plus grands maîtres verriers de son temps. Il sera celui qui réalisera les vitraux qui orneront les plus grandes cathédrales d'Europe.
Le portrait de Dorian Gray
Alors qu'il rend visite à son ami peintre Basil Hallward, Lord Henry rencontre le jeune Dorian Gray. Emerveillé par sa jeune beauté et sa naïveté, il se lie rapidement d'amitié avec lui et dit, en plaisantant, qu'une fois le portrait terminé, seul celui-ci gardera à jamais cette beauté tandis que Dorian vieillira peu à peu. Le jeune homme déclare alors qu'il donnerait son âme pour que ce portrait vieillisse à sa place. A ces mots, tous rirent... sur le moment. Effrayé par ce portrait si parfait, Dorian le laissera chez lui, protégé de la vue de tous, cachant honteusement le secret de son âme...
Le Printemps des cathédrales
Au XIIe siècle, l'abbé Suger, une personnalité rayonnante, décide d'embellir l'abbaye de Saint-Denis, au nord de Paris. En neuf ans, il en fait reconstruire la façade et le chevet. L'ensemble sera considéré comme le tout premier chef-d'oeuvre de l'architecture gothique. Dans la fresque romanesque de Jean Diwo, Pasquier, le premier d'une lignée, est maître d'oeuvre. Il a deux fils qui lui succèderont. Ils ont à la fois un rôle de sculpteur et d'architecte, et sortent de la matière, avec les maîtres de métiers et les compagnons, une célébration de pierre qui dure encore aujourd'hui. Sous l'impulsion de Suger, elle servira de modèle. La France entière se couvrira de cathédrales.
Le Rêve de Botticelli
Florence 1942. Sous le règne de Laurent le Magnifique, jamais le sang, la beauté et la passion ne se sont autant mêlées dans la capitale toscane. Le plus doué des élèves des Fra Filippo Lippi, un certain Sandro Filipelli surnommé depuis l'enfance " boticello -le petit tonneau " va mener à son apogée la peinture de la Renaissance. Alors que sa ville est déchirée par le complot des Pazzi et bientôt enflammée par les prophéties apocalyptiques de Savanarole, il peint. Maître d'uvre de la chapelle Sixtine, créateur bouleversant d'un Printemps inouï, il ressent intimement les annonces et les soubresauts de son époque. En adoration devant les visages et les corps de ses modèles mais pétrifié par la sensualité des femmes qui l'entourent, il choisit ses amants parmi ses pairs. Son amitié avec Léonard de Vinci le passionne autant que leur rivalité le bouleverse. Adulé, puis oublié de tous, aussi secret que Florence est flamboyante, Boticelli habite un rêve connu de lui seul
Le Turquetto
Se pourrait-il qu'un tableau célèbre - dont la signature présente une anomalie chromatique - soit l'unique oeuvre qui nous reste d'un des plus grands peintres de la Renaissance vénitienne : un élève prodige de Titien, que lui-même appelait "le Turquetto" (le petit Turc) ? Metin Arditi s'est intéressé à ce personnage. Né de parents juifs en terre musulmane (à Constantinople, aux environs de 1519), ce fils d'un employé du marché aux esclaves s'exile très jeune à Venise pour y parfaire et pratiquer son art. Sous une identité d'emprunt, il fréquente les ateliers de Titien avant de faire carrière et de donner aux congrégations de Venise une oeuvre admirable nourrie de tradition biblique, de calligraphie ottomane et d'art sacré byzantin. Il est au sommet de sa gloire lorsqu'une liaison le dévoile et l'amène à comparaître devant les tribunaux de Venise... Metin Arditi dépeint à plaisir le foisonnement du Grand Bazar de Constantinople, les révoltes du jeune garçon avide de dessin et d'images, son soudain départ... Puis le lecteur retrouve le Turquetto à l'âge mûr, marié et reconnu, artiste pris dans les subtilités des rivalités vénitiennes, en cette faste période de la Renaissance où s'accomplissent son ascension puis sa chute. Rythmé, coloré, tout en tableaux miniature, le livre de Metin Arditi convoque les thèmes de la filiation, des rapports de l'art avec le pouvoir, et de la synthèse des influences religieuses qui est la marque particulière du Turquetto. Né en Turquie, familier de l'Italie comme de la Grèce, Metin Arditi est à la confluence de plusieurs langues, traditions et sources d'inspiration. Sa rencontre avec le Turquetto ne doit rien au hasard, ni à l'histoire de l'art.
Les enquêtes de Pénélope (4) : Intrigue à Giverny
Après Bayeux, Versailles et Venise, voici Pénélope à Giverny, la patrie de Claude Monet. Notre intrépide conservatrice-détective assiste à un dîner au musée Marmottan-Monet, au cours duquel elle rencontre deux spécialistes de l'oeuvre du grand impressionniste. Le lendemain, l'une, une religieuse, a disparu, alors que l'autre, une Américaine, est retrouvée égorgée. Wandrille, le compagnon-journaliste de Pénélope, est à Monaco où il couvre le mariage du prince Albert et de Charlène. Dans la principauté se prépare aussi la vente d'une toile de Monet. Vrai ou faux ? Le peintre, ami de Clémenceau, était-il vraiment l'homme tranquille qu'on connaît ?
Les singuliers
Sous forme de roman épistolaire, l'auteur imagine les relations d'Hugo Boch, peintre imaginaire, avec ses contemporains tels que Paul Gauguin et Vincent Van Gogh.
Lorsque j'étais une oeuvre d'art
Modèle Vivant
C'est l'histoire d'un professeur de dessin qui s'appelle Joann Sfar. La direction des Beaux-Arts le réveille aux aurores afin de régler le problème du harcèlement sexuel à l'école. Rien que ça ? C'est l'histoire d'une époque qui ne veut plus qu'on la représente. Les modèles se révoltent, vous arrachent les pinceaux des mains et vous disent : je vais le faire moi-même, mon portrait. Féroce et pertinent : tout l'art de Joann Sfar.
Mon nom est rouge
Istanbul, en cet hiver 1591, est sous la neige. Mais un cadavre, le crâne fracassé, nous parle depuis le puits où il a été jeté. Il connaît son assassin, de même que les raisons du meurtre dont il a été victime : un complot contre l'Empire ottoman, sa culture, ses traditions et sa peinture. Car les miniaturistes de l'atelier du Sultan, dont il faisait partie, sont chargés d'illustrer un livre à la manière italienne..
Nymphéas noirs
Le jour paraît sur Giverny. Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes... Des silhouettes et des vies. Deux femmes, en particulier, se détachent : l'une, les yeux couleur nymphéas, rêve d'amour et d'évasion ; l'autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture. Deux femmes qui vont se trouver au coeur d'un tourbillon orageux. Car dans le village de Monet, ou chacun est une énigme, ou chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé.
Terrasse à Rome
Au XVIIe siècle, un eau-fortier se retrouve avec le visage détruit à l'eau-forte. Cette "face de cuir bouilli" grave à jamais en lui l'amour qu'il portait à Nanni de Bruges et le geste vengeur de son fiancé jaloux. Privé d'image et d'expression, Meaume le graveur se livre à son intériorité. Au fil d'une succession de scènes sans liaison, comme autant de cris et de halètements qui accompagnent la traversée de l'enfer et l'accès à la lumière, Meaume dit ses extases, son art, ses désirs, mais aussi la créativité, l'amour, l'apparence et la vérité. En homme "que les images attaquent", il énonce ses visions, sa fascination pour l'opposition et la complémentarité du clair-obscur.
Vie de David Hockney
"Peut-être n'éprouverait-il plus jamais de passion comme celle qu'il avait sentie pour Peter, peut-être n'y aurait-il plus d'union parfaite, mais il restait la perfection de l'amitié, la beauté des cyprès sur les collines et la joie que donnait le travail. Et s'il oubliait Peter, s'il réussissait à vivre sans lui, ce dernier ne reviendrait-il pas ? Personne n'est attiré par la tristesse et la mélancolie. Mais par la gaieté, la force, le bonheur, oui." Né en 1937 dans une petite ville du nord de l'Angleterre, David Hockney a du se battre pour devenir un artiste. Il a vécu entre Londres et Los Angeles, traversé les années sida et secoué le monde de l'art avec une vitalité et une liberté que n'ont entamées ni les chagrins amoureux, ni la maladie, ni les conflits, ni le deuil. Ce livre à mi-chemin du roman et de la biographie dresse un portrait intime, émouvant, habité, du peintre anglais vivant le plus connu.